vendredi 15 novembre 2013

Est-ce éthique de garder le patient dépendant ?

Rétablissement des fonctions de base du corps et littérature scientifique médicale ?

Est-ce éthique de garder le patient dépendant ?

Étonnamment, très rares sont les recherches ayant été faites dans le but de permettre au corps de se rétablir et de redevenir autonome.

On cherche à maintenir, à entretenir, à supporter, à "agir à la place de", à diminuer les signes, les symptômes et les effets secondaires, à rendre la souffrance confortable avec des "béquilles" (médicaments, produits, traitements, soins, ...), à favoriser la répétition pour avoir une meilleure qualité de vie malgré les problèmes de santé vécus et à transformer le corps au besoin (médicaments, produits, opérations, soins, ...).

(Le fait que le patient fait des choix (habillement, appuis naturels ou non des pieds, soins esthétiques, etc.) sans se soucier des effets secondaires à long terme sur sa santé globale est aussi à considérer dans le paradoxe dépendance et autonomie et dans la progression des douleurs.)

Il est certes plus payant de garder le patient dépendant plutôt que de lui enseigner comment se débrouiller lui-même. Mais, s'il est possible de rendre le patient autonome, est-ce éthique alors de le garder dépendant ?

Pour que notre société soit en meilleure santé, l'autonomie du patient devrait être envisagée comme une possibilité et non comme une impossibilité.

Continuons les recherches permettant aux patients de se prendre en mains.

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