Assurances et société
En acceptant certaines pratiques professionnelles et en en refusant d'autres, les compagnies d'assurances ont amené les gens à privilégier souvent les mêmes choix.
Pour une société en meilleure santé, il importe donc de revoir ces pratiques et ces choix. Souhaitons que les actuaires prennent le temps de réévaluer.
Pour commencer, il faudrait considérer l'humain dans son ensemble et non comme le résultat de plusieurs morceaux. Et évaluer l'impact à long terme de certaines habitudes et modes sur la santé. Bien sûr, le patient peut continuer à faire des choix mais ces offres de choix devraient tenir compte des effets secondaires et des coûts associés.
Par exemple, porter des talons hauts (voir les dernières découvertes et les émissions sur la santé), amène un changement dans la posture et a des effets secondaires prévisibles (douleurs aux jambes, au dos et au cou, problèmes de mémoire, changements dans les humeurs, parfois problèmes de pression, etc.).
Alors, si une femme fait le choix de porter des talons hauts, elle devrait aussi faire le choix de payer davantage en assurances pour son habitude de mode qui causera, à long terme, de nombreux problèmes de santé et demandera de nombreux traitements (soins et opérations diverses). Il est facile de s'en apercevoir. Recouper les informations des dossiers des patients et vous verrez que les femmes qui portent des souliers plats font beaucoup moins de réclamations et de demandes de remboursements pour des soins, des traitements et des opérations. Les femmes portant des souliers plats devraient donc payer moins cher en assurances. Et comme le pied qui a porté un talon haut n'a plus les mêmes points d'appui, il serait facile de vérifier.
Autre exemple, le non respect de la protection de la colonne vertébrale et du crâne. Amener constamment le corps à sa limite pour respecter une mode, recevoir un traitement ou pour pouvoir bien paraître est un non-sens car cela prédispose le corps à développer des problèmes de santé.
- En premier, il faudrait un effort des gens qui travaillent en santé: avoir une table de travail ne demandant pas au patient d'être plié (solution table haute 180 degrés avec une surface dure).
- En deuxième, il faudrait être réaliste et conscient des effets secondaires de sa pratique professionnelle et permettre au patient d'avoir les conditions idéales selon son état de santé (exemple: on devrait vendre de la pâte prophylactique - produit dont se servent les dentistes pour nettoyer les dents- au public au lieu de seulement vendre de la pâte à dents et des produits détachants. Cela coûte beaucoup moins cher et a un effet immédiat. En utilisant ce produit, le patient - entre autres, celui qui a eu un traumatisme crânien - peut espacer ses visites pour ses dents aux deux ans. (Comme cela prend six mois au squelette pour se stabiliser (après un équilibre complet) et un an pour devenir solide, utiliser la pâte prophylactique plutôt que de se placer en position limite permet au corps de mieux se rétablir et de mieux vieillir. Et les dents sont blanches et en santé.) Et si la pâte prophylactique était remboursée par les assurances ?
Enfin, un dernier exemple. L'honnêteté des gens et des soignants. Malheureusement, les gens qui travaillent en santé et qui offrent les meilleures conditions de traitements, sont souvent confrontés aux patients qui demandent des faux papiers (changer les montants, le temps, la date, la sorte de traitements, ...) afin de demander des remboursements d'assurances. Pour éviter de tels comportements, il serait judicieux d'en expliquer les conséquences aux patients et de demander aux soignants d'apporter des précisions sur les reçus. (Attention, faire partie d'une association ne protège pas contre les faux reçus.). Merci aux soignants qui font leur travail avec brio et honnêteté. (Et qui pensent à la santé globale de leurs patients.)
En terminant, il serait souhaitable que les assurances réévaluent leurs pratiques afin de tenir compte de petits détails qui pourraient, à long terme, faire faire des économies autant aux compagnies d'assurances qu'aux patients qui font des efforts réels de santé. Une idée serait de récompenser les gens travaillant en santé qui prennent des précautions particulières pour la santé globale de leurs patients (en ne considérant pas seulement leur champ de pratique).
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