Notre système de santé a besoin d'aide. De tous et chacun. Allez-vous relever le défi d'une société en meilleure santé ?
Parmi les actions pouvant être faites, relevons:
- une meilleure éducation du public sur la santé,
- une prise de conscience des effets secondaires à long terme des gestes posés dans sa pratique professionnelle sur le corps de ses patients (exemples: ne pas faire comme s'il n'y avait pas d'effets secondaires et que l'on n'est pas au courant ou seulement faire des choix qui impliquent de protéger son dos sans en même temps protéger le dos de ses patients (exemple: angle de la table),
- une étude des outils et du mobilier utilisés pour faire des traitements (hauteur, angles, dureté de la surface, respect de la colonne vertébrale et du crâne, ...),
- une étude des méthodes utilisées (a-t-on une réflexion à long terme sur la santé globale du patient ou seulement une pensée du moment),
- une réévaluation de la part des actuaires des assurances afin de considérer les choix faits par le patient et les conséquences à long terme de ces choix (récompenser ceux qui font des choix santé et préventifs),
- le fait de faire de vrais traitements et de vrais reçus. (Un professionnel de la santé a habituellement une tenue sobre.) Ce n'est pas honnête de donner un reçu pour un service autre que celui rendu même si le prétexte est le remboursement. Ce n'est pas honnête non plus de seulement masser et faire des pressions ou d'offrir des services sexuels en se cachant derrière une association et de faire des reçus. En plus d'être malhonnête, cela enlève de la crédibilité aux professionnels de la santé qui prennent réellement soin de leurs patients. (Les reçus devraient être plus détaillés quant aux pratiques utilisées.)
- une étude des différents choix de santé offerts au public et un ménage des pratiques pouvant causer des problèmes de santé (ajouts de corps étrangers, mauvaises informations, faux régimes, produits douteux, fausse publicité, ...).
- une éducation préventive auprès des professionnels de la santé (protection de la colonne vertébrale, effets secondaires des différentes pratiques, outils de prévention, changements dans les postures et les hauteurs utilisées, ...).
Application pratique.
Exemple.
Arthur a 60 ans et a mal au dos. Il consulte plusieurs personnes. Et se fait masser, craquer, replacer, prescrire des médicaments. Mais, plusieurs mois plus tard, Arthur a encore mal. Il ne comprend pas pourquoi, même s'il fait des traitements, le mal revient tout le temps. Et il a encore plus mal depuis qu'il est allé chez le dentiste (probablement à cause de la chaise s'était-il dit en sortant de là). Et quand il est allé passer des tests à l'hôpital, sur recommandation de son médecin, il a remarqué que personne ne prêtait attention à sa posture, le plaçant en angles, obligeant ainsi son dos à forcer davantage.
Ne sachant plus quoi faire, Arthur décide de s'informer auprès de ses amis pour savoir ce qu'ils font quand ils ont des douleurs. L'un d'eux lui conseille d'aller consulter son soignant qui, dit-il, prend vraiment le temps d'étudier son patient avant de lui faire un traitement. En plus, rajoute son ami, il te donne des conseils et t'enseigne même, s'il le faut, des techniques pour que tu te replaces tout seul !
Arthur va donc voir le soignant en question. Enfin, on l'évalue, on lui donne des conseils en lien avec ses faux mouvements, on l'étudie et on lui replace le dentaire et le crâne. Tout de suite, Arthur sent son mal de dos diminuer.
En retournant chez lui sans ressentir de douleurs, Arthur est songeur. Si on avait pris le temps de l'étudier la première fois qu'il avait consulté, on aurait trouvé tout de suite le pourquoi. Mais encore fallait-il prendre le temps de comprendre la source du problème et lui enseigner quoi faire pour ne pas que le mal revienne.
Bonne Année à tous ! Nous verrons qui aura le courage de relever ses manches et fera preuve d'éthique pour que notre société soit en meilleure santé. Allez-vous être de ceux-là ?
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