mercredi 30 janvier 2013

Craquer pour craquer ? Ou replacer sans craquer ?

Ici, au Québec, malheureusement, il y a beaucoup de thérapeutes qui "craquent" (pas toujours dans le respect de la physiologie). 

Cela apporte un soulagement temporaire mais ne règle pas le problème. Et craquer apporte des dommages à long terme car les gens vieillissent mal. 

Pour ma part, replaçant aussi des animaux, j'ai une autre vision du "comment replacer" et je ne recherche pas le craquement. Essayer de craquer la patte d'un chien est synonyme de se faire mordre. 

Cela prend de la précision pour replacer sans craquer, comme jouer d'un instrument de musique à cordes. Étudier vos patients et vous verrez que ceux qui ont déjà été "craqué" sont plus fragiles, se coincent plus souvent et vieillissent mal. Selon moi, il faut avoir une vision à long terme de la santé de son patient.

1 commentaire:

  1. Je suis totalement d'accord,étant medecin ostéopathe,au début de ma pratique j'ai été seduite par l'effet magique du craquement mais très vite j'ai pu noter l'efficacité très réduite dans le temps,et me suis formée a l'ostéopathie viscérala et cranio faciale.Le but étant de trouver l'origine du problème qui est très souvent éloigné de l'endroit en souffrance.Ce qui est iportant certe c'est le long terme mais aussi une vision du patient dans sa globalité.

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