samedi 19 avril 2014

Handicaps: de la normalité à l'anormalité

Je me souviens d'un de mes cours d'université qui a frappé mon imaginaire pour plusieurs raisons. 

Le professeur était un excentrique, il faisait des fautes d'orthographe et il s'excusait tout le temps de ses erreurs qu'il appelait des "coquilles". 

Mais il avait une façon de charmer son auditoire et de parler de la différence entre les êtres humains, atténuant ainsi par ses simples paroles des problèmes existant à cause de ces différences.

Parler des "handicaps" que chaque être humain a (physique, mental, matériel, environnemental, éducationnel, relationnel, etc.) selon sa position géographique permet de relativiser les problèmes vécus par sa propre personne et de voir que chacun a des faiblesses qu'il tente bien que mal de cacher.

Ainsi, à un certain niveau, tout le monde a des handicaps. Et la normalité n'est qu'une moyenne qui met des balises sociales.

C'est pourquoi pour certains peuples, certaines déformations physiques sont la manifestation de dieux anciens tandis que pour d'autres peuples, il s'agit d'un handicap visible à opérer.

Pour que les différences engendrent la solidarité et l'entraide, il faudrait en premier remettre au premier plan le sens communautaire pour que l'anormalité ne soit plus une différence. 

Redéfinir l'Homme de demain ?

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